Les spécialistes de l’isolation sont à la recherche de matériaux isolants performants de fine épaisseur. Une chercheuse de l’Université de Namur a étudié avec précision la fourrure de l’ours polaire.
Elle a démontré que, pour résister à des températures extrêmement basses, la fourrure des ours présente une caractéristique particulière : la chaleur est diffusée de manière multidirectionnelle dans tous les poils. Cela permet d’éliminer les déperditions de chaleur sans augmenter l’épaisseur.
Plus étrange encore, cette chercheuse a constaté que les poils des dromadaires, qui doivent, eux, résister à la chaleur du désert, présentent les mêmes caractéristiques. Or, c’est bien ce que l’on demande à l’isolation : protéger du froid en hiver et de la chaleur en été.
Désormais, il ne reste plus qu’à utiliser ces découvertes pour mettre au point un nouvel isolant, à la fois mince et performant !